Le Gliome Infiltrant du Tronc Cérébral
Qu’est ce que le GITC ?
Le Gliome Infiltrant du Tronc Cérébral est un cancer cérébral rare qui touche principalement les enfants.
Diffus et hautement malin, ce gliome inopérable enferme progressivement l’enfant dans son corps le privant graduellement de ses facultés les plus élémentaires (marche, équilibre, parole, déglutition etc.) alors qu’il peut avoir conscience de la dégradation de son état…
L’âge moyen de détection du diagnostic est de 6 à 8 ans avec une espérance de vie médiane de 10 mois avec les traitements actuels…
Le taux de survie est de 1%…
L’évolution de la maladie ?
Avec la radiothérapie, les symptômes d’un certain nombre d’enfants s’améliorent: c’est ce qu’on appelle la « lune de miel ». La durée de cette période est très variable d’un enfant à l’autre.
Le plus souvent, entre 6 à 9 mois, la progression des symptômes reprend et les traitements ultérieurs proposés par les équipes médicales sont palliatifs.
Le taux de survie actuel est de 1% seulement…La survie dépasse assez rarement les 2 ans. Au moment du diagnostic d’un Gliome Infiltrant du Tronc Cérébral de haut grade, le pronostic est donc très sombre et l’évolution malheureusement fatale.
Depuis 30 ans, peu de progrès significatifs sont constatés dans le traitement curatif du GITC / DIPG.
Les traitements thérapeutiques
La médecine ne parvient pas encore à traiter efficacement les enfants atteints du Gliome Infiltrant du Tronc Cérébral.
Le GITC, de par sa localisation et l’infiltration des tissus sains, est rarement opérable. La radiothérapie demeure à ce jour le seul traitement permettant d’améliorer temporairement les symptômes de la maladie et d’augmenter de quelques mois l’espérance de vie des enfants. Son effet est transitoire.
Une équipe de recherche dédiée au GITC dirigée par le Dr Jacques Grill, chercheur au Centre de Lutte contre le Cancer Gustave Roussy, a été labellisée par l’Inserm en tant qu’équipe exclusivement dédiée au GITC et tumeurs apparentées. Cette équipe développe l’Essai Biomede grâce aux co-financements de plusieurs associations et de l’INCA.